jeudi 21 octobre 2010

Tom Yorke et un bed-in d'un jeudi d'automne

Éprise d'une émotion bizarre, ces jours-ci. Une émotion qui dure, qui ne s'estompe jamais, qui reste là matin et soir.
On dirait.. du bonheur. De la légèreté. Des sourires plein la bouche. Des fous rires ultra sonores et des excès de théâtralité dans chacune de mes phrases.

Ça me stresse, d'écrire ça. J'ai les mains moites de l'écrire. Parce que c'est tellement fragile. J'ai peur qu'en l'écrivant, qu'en le verbalisant, ça perde de son essence.
'' ça ''. Le bonheur de vivre, enfin.
Ça m'donne le goût de sacrer.
Crisse.
Depuis l'adolescence, mon univers émotif s'est construit d'une façon bien simple. Deux semaines de trêve et d'insouciance débouchent irrémédiablement sur deux semaines de nostalgie, de grisaille, de paresse physique et intellectuelle. Un bien, constamment compensé par un mal.
La vie est ainsi faite, oui, et ce pour tout le monde.
Mais à la différence de la majorité des gens qui m'entourent, je vivais continuellement sous un nuage.
Et puis....
Pas de grisaille depuis un mois...¸
Le nuage couche ailleurs.

E-N-F-I-N!

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