lundi 29 avril 2013

«Emilie pis Ovila, eux autres, i s'inquiétaient pas. Ovila partait au bois, pis après 6 mois, il revenait, pis c'tais toute. Y'avait pas le nez 24 heures sur 24 sur son cellulaire à envoyer des textos à Emilie pour y dire qu'il s'ennuyait pis qu'il rêvait d'elle à toutes les nuits. Pis elle, elle lui envoyait pas des e-mails cochons pour lui donner l'gout de revenir plus vite. A l'attendait, le nez dans fenêtre, elle regarder défiler les saisons en se disant que tôt ou tard, ils allaient s'retrouver. Qu'il allait peut-être sortir de nulle part pendant qu'à prenait son bain, passait le râteau ou faisait les foins. Elle vivait man, sachant que Ovila était queqpart, pis que c'tait pas grave qu'il aille pas de cellulaire pour y dire qu'il l'aimait. Pcq il l'aimait, pis c'tais toute. Pis ça, personne en doutait . Amen. »
 
Pis c'est de ça que je rêve moi, tsé. Quand je pense à l'amour. Un amour qui est là, mais qui te guête de loin. Pas trop envahissant, pas trop présent. Là, dans une sorte de latence. Juste assez là pour que je me sente enrobée de quelque chose, soutenue, portée par une volupté mais en même temps, assez distant, presque inexistant en temps réel.
Un amour qui te fou la paix, mais qui agit comme filet de sécurité, en tout temps. Qui me laisse vivre, dans toute mon excentricité, qui me laisse libre de vaguer d'un port à l'autre sans lever le petit doigt, bienveillant. Retiré, sans vouloir me posseder ni me réguler, m'attacher, m'égaliser.

dimanche 10 février 2013

« Il n'y a pas d'endroit plus sure pour toi qu'ici avec moi. »

samedi 19 janvier 2013

Adolphe


'' La grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le coeur qui l'aimait. ''
Arrête toi, déposes-toi... le reste de ta vie est ici.

Prelude in E minor


« Et il s'endormait en pianotant sur ses reins un air de chopin, tout en lenteur. Son souffle chaud allait se mêler au sien et leur béatitude, exaltée par leur respiration en synchronie calmait les tempêtes. Une trêve, pour les coeurs fanés. »
                       

mardi 15 janvier 2013

Brut.

J'en ai ma claque de ces ostis de thérapies de fond qui dépeignent chaque mécanisme de défense et adaptations comme une pathologie à défaire ALORS QUE JE LES VOIS COMME LA SEULE FAÇON DE SURVIVRE!!!! « Si tu sourie c'est qu'au fond tu souffres, allons voir en dessous de ce beau sourire, dans quelle merde on peut jouer, pour être bien sur que tu brailles ta vie et que t'aille pu jamais le goût de rire! Va jouer dans ton enfance jusqu'à a en dégueuler d'horreur, comme ça, on va avoir l'impression de pas être payés pour e rien! »
Fouilles merde de mes deux.

dimanche 13 janvier 2013

"Je ne pouvais vivre dans aucun des mondes qui m'étaient proposés [...]. J'ai dû créer un monde pour moi, comme un climat, un pays, une atmosphère, où je puisse respirer, régner et me recréer anais-nin-1.1254664398.jpglorsque j'étais détruite par la vie... C'est un monde pour les autres, un héritage pour les autres, un don aux autres en définitive. Nous écrivons afin de pouvoir transcender notre vie, aller au-delà. Nous écrivons pour nous apprendre à parler avec les autres, pour raconter le voyage à travers le labyrinthe, nous écrivons pour élargir notre univers, lorsque nous nous sentons étranglés, gênés, seuls [...]. Lorsqu'on crée un monde tolérable pour soi-même, on crée un monde tolérable pour les autres. Nous écrivons pour agrandir le monde que nous trouvons étouffé, rétréci ou désolé. Nous écrivons comme les oiseaux chantent, comme les primitifs dansent leurs rituels. Si vous ne respirez pas en écrivant, si vous ne criez pas en écrivant, si vous ne chantez pas en écrivant, alors n'écrivez pas, car notre culture n'en a nul besoin. Lorsque je n'écris pas, je sens mon univers se rétrécir. Je me sens en prison. Écrire doit être une nécessité, tout comme la mer a besoin des tempêtes, et j'appelle cela respirer..." - Anais Nin